[fibercamp] Retour d'expérience des expérimentation gouvernementales zones peu dense

Julien Aubé j.aube at laposte.net
Dim 26 Fév 14:58:15 CET 2012


Je copie ce texte ici car publié sur Facebook uniquement (oui, c'est con...)

Il y a des aspects intéressants à mon avis.
Je n'ai pas eu le temps de faire un résumé du document de 78 pages 
de l'ARCEP sur ce sujet - je compte le faire un de ces 4 quand même.

Le texte suivant est complémentaire, à mon avis.

J'ai retenu 3 soucis qui peuvent concerner le fibercamp:

* Si l'utilisation des fourreaux FT est +/- bien bordé maintenant (d'autant qu'on peux utiliser
d'autres fourreaux là ou c'est possible), c'est loin d'être la même pour les poteaux:
FT semble avoir conscience de ce potentiel en zone rurale et fait tout pour en compliquer l'usage.
Si les poteaux sont partagés Elec/Téléphone, il n'y aurais potentiellement pas de problèmes (puisque
propriété communale), les simples poteaux en bois FT semblent être un sacré souci - est-ce qu'il serais 
vraiment rédhibitoire d'en poser d'autre à coté, *voire* (soyons fou) de ne poser nos propre poteaux 
que pour traverser les routes (de part et d'autre de la rue), et ailleurs de passer par terre (enterré
à faible profondeur) mais pile sous les cables FT suspendus ?

Le passage en façade semble aussi problématique, vu qu'il faut acquérir l'autorisation pérenne de chaque 
proprio au préalable - Si on tombe sur une location où le proprio est injoignable ou s'en fout.... plaf.

* Apparemment, le passage en domaine privé semble aussi problématique: Alors certes dans notre projet on 
n'aura pas forcément de "timing" aussi serré que les expérimentations pour ce qui est de la partie terminale,
mais ça ne sera quand même pas une partie de plaisir: Faut s'attendre à toute les merdes possibles et 
imaginables, et même d'autres en plus.
D'ailleurs je ne sais pas si le "droit à la fibre" existe aussi en zone peu dense, en habitat individuel.

* Dernier point, l'un des gros gros souci des expérimentations a été le fait que les opérateurs nationaux 
veulent absolument "tenir le crayon" sur la mise en place de la desserte abonnée: Comme dans nos expérimentations
ça ne sera clairement pas le cas (même si on fera forcément une offre de location de FO noire), il faudra 
bien expliquer aux gens que NON, Orange/SFR/Free/etc... ne seront pas à court terme sur le réseau: A titre perso
je pense que seule une loi pourra, à terme, les obliger à fournir leur service chez un abonné qu'ils n'ont pas 
desservi eux-même: Aujourd'hui, c'est clairement pas dans leurs plans, à mon avis tout autant pour des raisons
de maintenance (pas de maîtrise sur leur infra de bout en bout) que commercialement.


My 2 cents. 
obinou

=> Le texte en question:

Source:
https://www.facebook.com/notes/d%C3%A9ploiement-fibre-optique-%C3%A0-chevry-cossigny-77173-pilote-ftth/dossier-la-conf%C3%A9rence-de-cl%C3%B4ture-des-exp%C3%A9rimentations-pilotes-ftth-partie12/354544884578316


Dossier : La Conférence de clôture des expérimentations pilotes FTTH (partie1/2)
par Déploiement fibre optique à Chevry-Cossigny (77173) - pilote FTTH, jeudi 23 février 2012, 12:02 ·

Le 9 févier dernier, Chevry-Cossigny accueillait dans sa "Marmite" (nouveau centre culturel municipal) la Conférence de clôture des expérimentations de déploiement de réseaux très-haut-débit hors zone très denses.

Parmi l'assemblée de ces aménageurs numériques de territoires étaient représentées toutes les strates d'élus : du Conseil Régional (Philippe SAINSART), aux maires de plusieurs municipalités ou intercommunalités intéressées à la question, en passant par le Conseil Général 77 (Bertrand CAPARROY) ou le député de la circonscription (Guy GEOFFROY), des opérateurs d'infrastructures (Jean-Michel SOULIER et Clément VERHILLE pour COVAGE, Jean-Christophe BOYARD pour MANCHE-NUMÉRIQUE), la D.S.P. départementale (Sidney HUE pour SEM at FOR77), des décideurs de nos opérateurs Internet (tels que René-Pierre BIDAUD pour Orange ou Philippe LEGAL pour ComCable), des fournisseurs de contenus et services innovants (Damien ROUCOU, Directeur du programme ERDENET), des intervenants de terrain et acteurs locaux, le tout suivi par quelques journalistes spécialisés et l'animateur de votre page.

La manifestations aura rassemblé une grosse cinquantaine d'experts hétérogènes et très complémentaires pour alimenter les débats et retours d'expériences qui furent enrichissants pour tous grâce à cette amalgame de neurones et de pratiques conjugués à un programme particulièrement soigné par les organisateurs.

 

 

 

 

    Les retours d'expérience des projets pilotes :

 

 

On aura pu regretter que les conditions climatiques et la "concurrence" d'une manifestation en région Auvergne sur un sujet connexe, excuse quelques représentants de pilotes géographiquement éloignés en dernière minute. Ce n'est ainsi que la moitié des expérimentations dans le cadre de l'appel à projets lancé par l'Etat qui aura été présentée au cours de la matinée consacrés aux retours d'expérience par des représentants des différents pilotes.

 

 

- Projet pilote de Mareuil-sur-Lay-Dissais (Vendée) :

 

La commune compte 2751 habitants (avec une population particulièrement jeune et un cœur de ville dynamique) pour près de 1200 logements répartis sur trois zones (le cœur de ville et deux hameaux).

Le déploiement du réseau FTTH pilote couvre 715 prises potentielles, uniquement en cœur de ville et réparties en deux poches disposant chacune de leur Point de Mutualisation ; chacun de ces 2 P.M. est ensuite relié à un Central Optique distinct pour les 2 opérateurs logés au sein d'un même bâtiment technique type shelter dont l'habillage aura du répondre aux exigences de l'Architecte des bâtiments de France (faute à la proximité de l'église classée). Le réseau aura été construit jusqu'en limite des propriétés par France Télécom sans presque aucune réalisation de génie-civil (85%) grâce à réutilisation des fourreaux déjà existants et propriété de F.T. en ajoutant une part minime de déploiement en aérien sur poteaux propriétés également de l'opérateur réseau (France Télécom).

Le coût total de construction du réseau public est d'environ 900K€ H.T. dont 20K€ pris en charge par le C.G. et le reste par l'état et les opérateurs privés.

Deux F.A.I. nationaux sont présents : Orange et SFR. Les travaux débutent à Mareuil très rapidement après l'annonce officielle des candidatures retenues dans le cadre de l'appel à projets lancé par l'état. Les offres sont commercialisées à partir de juin 2011 et les premiers raccordements effectifs étaient enregistrés dès fin juin. A l'heure actuelle, les raccordements sont toujours en cours et près de 100 demandes de raccordements sont enregistrées ; aucune contribution financière n'a été demandée aux particuliers. Le taux actuel de pénétration est de l'ordre de 13%.

Les raccordements domiciliaires ont souvent nécessité plus d'une interventions pour un délai moyen de 4h/foyer avec des difficultés plus particulièrement rencontrées dans l'habitat ancien alors que très peu sont enregistrées en partie publique avec des fourreaux parfaitement praticables (à une seule adduction bouchée près). Les raccordements des particuliers ne sont réalisés qu'après la souscription d'une offre auprès d'un des 2 F.A.I. avec un délai long entre cette souscription et la réalisation effective des travaux.

La problématique pour la commune est aujourd'hui de savoir comment étendre le réseau existant à l'ensemble des foyers du bourg et aux deux hameaux pour éviter une sur-fracture numérique.

 

 

- Projet pilote de Chevry-Cossigny (Seine-et-Marne) :

 

La commune de Chevry-Cossigny compte environ 3700 habitants pour 1280 foyers fiscaux dont 1100 étaient raccordés à Internet via l'ADSL (offrant des débits moyens médiocres). Avec 14,5% d'appartements et une majorité d'habitats individuels neufs ou anciens, elle s'inscrit comme zone peu dense. L'équipe municipale s'est positionnée dès 2006 sur la question fibre optique en installant à chaque fois que possible des fourreaux communaux en prévision de l'avenir ; elle sollicitera aussi le CG77 (et son délégataire SEM at FOR77) lors du déploiement du réseau optique départemental, afin que celui-ci "passe" par le sol communal. Une étude de piquetage était réalisée dès 2007 pour envisager un déploiement jusqu'à l'abonné.

Ces conditions furent le succès de la candidature de Chevry avec un objectif initial ambitieux qui sera cependant dépassé : le réseau devait permettre à l'ensemble des foyers de la commune d'être raccordables et à 560 prises d'être effectivement raccordées (suite à une procédure de réservation directement par les particuliers avec une contribution financière de 59,80€ pour chaque demandeur) ; ces 560 raccordements seront in fine et contre toute attente réservés en un jour et demi par les Chevriards. Les inscriptions se poursuivront sur liste d'attente jusqu'en mai avec un total de 975 demandes enregistrées. Elles bénéficieront toutes des mêmes conditions de raccordement grâce à une rallonge du subventionnement portant le coût global du déploiement à 1550K€ dont 60% concerne les coûts directement liés au seul génie-civil malgré les anticipations.

Le déploiement est assuré par SEM at FOR77 (filiale de COVAGE) et débutera par tranches à travers un découpage de 12 poches dès février ; à la mi-mars un N.R.O. de type shelter hébergeant un Point de Mutualisation unique pour près de 4000 connecteurs potentiels est mis en œuvre en plein cœur de ville. Le réseau s'étend de là en bi-fibre point à point vers tous les logements de la commune (jusqu'à 7km de distance du N.R.O.) pour une réception globale de sa partie publique fin septembre. Le premier raccordé le sera début juillet mais la commercialisation ne sera réellement effective qu'à partir de la cérémonie d'inauguration à la mi octobre 2011. 3 opérateurs clients du réseau se partagent le marché : Orange, ComCable et WiBox. Orange livre son offre en mode PON à la très grosse part des raccordés ; ComCable et WiBox se partagent les foyers qui auront opté pour un opérateur alternatif via le seul mode natif Point à Point.

Au rang des difficultés à retenir : la part de génie-civil reste très importante dans le budget malgré les actions anticipées des travaux d'enfouissements, des raccordements nécessitant des réinterventions dans 25% des cas, une volonté affirmée d'Orange de vouloir maitriser le raccordement final (alors que l'intervention de l'opérateur aura été marginale dans les faits), un déploiement aérien via les infrastructures France Télécom toujours bloqué à ce jour faute d'accord conventionnel et de cadre réglementaire, une commercialisation très tardive et des délais de livraison par les F.A.I. jugés longs par les bénéficiaires.

Aujourd'hui, près de 700 prises sont raccordées et plus de 550 sont activées par un opérateur ; les raccordements se poursuivent (avec même de nouvelles demandes non subventionnées) et de nouvelles commandes d'abonnements chez les opérateurs... pour un taux de transformation record affiché actuellement à près de 80% des demandeurs et déjà plus de la moitié de la population totale de la ville (toujours en cours de raccordement).

 

 

- Projet pilote de Saint-Lô (Manche) :

 

Saint-Lô est la préfecture du département de la Manche et compte près de 20000 habitants (il s'agit de la 2nde ville en terme de population après Cherbourg). Un réseau FTTH de 4000 prises raccordables était déjà construit mais avec du câble en adduction et une commercialisation ouverte uniquement pour l'habitat collectif (modèle zone très dense) et de manière très parsemée sur le quart sud-est de la ville avec un taux de pénétration très correct de 25% et la présence d'un unique opérateur national SFR comme client (des négociations sont actuellement en cours avec Orange) ; ce réseau public a été déployé par Manche Numérique, syndicat mixte créé en 2004 à l'initiative du département et de 49 intercommunalités.

C'est donc sur un terrain déjà occupé historiquement par le déploiement de la fibre que le projet pilote de Saint-Lô a été retenu par l'état avec néanmoins le défrichement du déploiement en zone peu dense restant à faire.

Dans le cadre expérimental, le partenariat concerne Manche Numérique et 2 opérateurs nationaux : SFR et Orange qui livreront leurs offres aux particuliers concernés. Le projet part d'une étude préalable déjà engagée par Manche Télécom (filiale de SFR Collectivités) sur un secteur en zone peu dense proche du centre de l'agglomération mais avec des "manques" : la méconnaissance des infrastructures de France Télécom (pour lesquelles les informations sont difficiles à obtenir par les collectivités territoriales) et la méconnaissance du tissu social et de l'appétence de la population locale. Le découpage des poches dans le projet initial posait problème car les infrastructures F.T. n'étaient du coup pas réutilisable pour couvrir l'ensemble de la zone en complétude ; un redécoupage aura permis de couvrir 50% de prises supplémentaires pour arriver à un total de 900 prises potentielles. Deux Points de Mutualisation sont implantés sur la zone et reliés au N.R.O. déjà existant en zone très dense. Sur la zone de faible densité, 17 typologies différentes de raccordement auront été recensées avec l'obligation de mettre en place pour chacune des modes opératoires et des processus avec les opérateurs (ce qui ne sera pas fait sans mal).

Au bout d'un an de négociations (discutées dès avant le début de l'expérimentation), une convention aura été conclue afin d'utiliser localement les poteaux France Télécom pour l'aérien (en l'absence d'obligation d'ouverture de ce réseau privé au plan réglementaire) ; Ajouté aux autorisations nécessaires pour le déploiement en façades et à la volonté affirmée des opérateurs privés de maitriser le raccordement final de leur client, il s'agira d'une des principales difficultés rencontrées par Manche Numérique. Le réseau aura été principalement réalisé via le réseau partagé souterrain avec un peu de génie-civil nécessaire en reprise d'infrastructures F.T. défaillantes et ce jusqu'en limite de propriété (avec parfois la pose d'un point de branchement dont l'utilisation technique et conventionnelle par les opérateur reste encore à définir sur certains aspects). Les foyers sont raccordés directement par les opérateurs (qui assurent la prise en charge financière de l'intervention à la hauteur plafonnée de 200€/prise péréquatée, pour un coût réel moyen d'environ 250€ (le delta étant pris en charge par la collectivité territoriale). Au final et malgré de nombreuses opérations de communication par la collectivité, le taux de pénétration reste dans la moyenne nationale avec environ 10% : 40 logements sont effectivement raccordés, 15 en cours d'activation et 30 commandes sont en cours. La présence d'offres ADSL de qualité satisfaisante (permettant le triple-play), d'un nombre important de personnes âgées et de 150 logements étudiants sur la zone occupés de manière "saisonnière", expliquent ce faible taux de pénétration sur la zone pilote.

 

 

 

 

- Les enrichissements :

 

Les retours sur ces expérimentations pilotes apportent des visions différentes mais complémentaires ; elles seront quoiqu'il arrive une étape importante dans la maitrise du sujet pour l'avenir du déploiement du FTTH en France.

La municipalité de Chevry-Cossigny l'a bien compris et consciente de son avance a pris d'emblée le parti de partager son expérience à cette conférence de clôture mais aussi auprès des autres collectivités territoriales du département qui doivent actuellement se poser les bonnes questions pour demain.

En conclusion de ces présentations, on notera que dans tous les cas la gestion des questions administratives, réglementaires et commerciales aura pris du temps alors que la période expérimentale n'en offrait que peu ; de même pour les études qui ont une importance capitale car le découpage et la structure d'un réseau en définissent d'emblée son attractivité pour les opérateurs qui pourront y livrer leurs offres. Sur le plan technique, il apparait (sans surprise) que les interventions domiciliaires sont clairement plus complexes et longues en zones peu denses que dans l'habitat collectif, connaissant plus d'échecs et comptant de nombreux cas de figure à la base d'autant de typologies différentes à définir et à encadrer afin d'apporter efficacement la fibre jusqu'à l'abonné.

On pourra également noter les différences flagrantes entre les facilités liées à un déploiement assuré par un opérateur privé sur ses propres infrastructures et les difficultés récurrentes dont témoignent les collectivités territoriales quant à l'utilisation de ces mêmes infrastructures. Cela aura été un des points les plus abordés et l'objet de vives critiques lors des tables rondes au programme de l'après-midi.

Votre page consacrera bientôt le second volet de ce dossier à l'analyse de ces échanges.

 

 

- Le point de vue des bénéficiaires :

 

Si le taux de transformation connu à Chevry-Cossigny est exemplaire et que Pierre BAZIER, maire de la commune, peut désormais justement "mesurer toute la réussite des engagements pris aux côtés des Chevriards" comme il le souligne dans son bulletin d'information de Février, il est important de rappeler un point essentiel. Le succès du projet est aussi lié à la manière dont l'aborde la population bénéficiaire et à sa nature même ; il est indispensable de bien la connaitre, comprendre ses besoins mais aussi lui faire comprendre d'avance les avantages offerts par cette technologie d'avenir. Les municipalités lancées dans des expérimentations trop "expérimentales" et n'ayant pas su concilier aussi efficacement la réussite technique du déploiement avec son succès auprès du grand public, devront justifier de certains choix qui n'auront pas été pris à temps ou dans le bon sens. Il sera essentiel d'intégrer et prendre en compte plus largement la place de l'internaute à très-haut-débit dans les choix propres au déploiement du T.H.D. sur les territoires et dans l'avenir ; la question est encore trop souvent élucidée, le bénéficiaire en trop souvent évincé du débat tenu par les acteurs et les élus... il reste à leur apporter cette part de conscience qu'ils n'ont peut être pas naturellement.

 

Le petit mot de la fin de ce dossier en deux volets, sera dédié à tous les Chevriards qui restent en attente de leur raccordement, de leur activation ou de la déclaration de leur adresse comme éligible chez l'opérateur de leur choix : l'expérimentation fut localement un succès de manière globale, c'est incontestable ; ça l'est d'autant plus en comparaison avec ce qui peut se passer sur d'autres projets pilotes. Au regard des avancées ici et ailleurs, il faut savoir garder patience et prendre tout le recul nécessaire. Néanmoins certains ajustements peuvent paraitre nécessaires, d'autant plus lorsqu'ils sont vus depuis le terrain et par ceux qui restent en attente bloqués face à des difficultés qui ne devraient plus se poser à l'ère de l'Internet à Très-Haut-Débit.

La fibre est là ! Pour tous ? Dès demain ?

Quelques efforts et prises de consciences complémentaires restent encore à faire pour que ce soit réellement le cas. Il faut que l'effort convergeant de tous puisse devenir une réalité incontournable : opérateurs d'infrastructures, opérateurs privés, fournisseurs de contenus et de matériels, élus et représentants des collectivités territoriales, mais aussi tous les administrés bénéficiaires concernés par les déploiements en cours ou à venir car leur action est nécessaire voire primordiale.

 

L'animateur de votre page, qui vous dit à bientôt pour traiter de la suite de cet événement...

 

François-R. DAILLEUX - http://facebook.com/ftthchevry 


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